Avec près de 700 000 opérations chaque année, l’opération de la cataracte est devenue l’intervention chirurgicale la plus pratiquée chez les personnes âgées. Bien que très simple, cette opération peut légitimement susciter de l’inquiétude chez les patients et leur entourage. Ma Santé Mes Soins fait le point sur la chirurgie de la cataracte et sur sa prise en charge hospitalière.
Une technique bien maîtrisée
Votre vue baisse, vous ressentez des difficultés à bien voir la nuit, vous avez l’impression que les couleurs s’estompent et cela devient handicapant au quotidien. Le verdict tombe : comme près d’une personne sur 5 de plus de 65 ans[1], vous souffrez d’une cataracte.
La cataracte consiste en une opacification du cristallin qui entraîne, progressivement, une baisse de la vue, notamment chez les sujets âgés. Pas de panique, cette pathologie se soigne très bien, avec des probabilités de complications faibles.
Votre ophtalmologiste vous proposera une chirurgie qui consiste en l’insertion d’un implant intraoculaire directement dans l’œil. Cette chirurgie se pratique sous anesthésie locale, permettant au patient d’être opéré dans la journée, et de retrouver une bonne vision. Un suivi post-opératoire est réalisé entre l’ophtalmologiste et le patient pour surveiller, notamment, si l’œil cicatrise bien.
Comment choisir l’établissement de santé adéquat ?
Votre ophtalmologiste vous a recommandé un établissement dans lequel il pratique ou vous conseille un confrère chirurgien. Parce qu’une opération réussie est une opération bien préparée, prenez le temps, en amont, de vous renseigner sur l’établissement de soins, hôpital public ou clinique privée, qui vous prendra en charge.
Des outils simples d’utilisation sont aujourd’hui à votre disposition. Notamment Guidhospi, proposé à ses bénéficiaires par la plateforme de services santé Carte Blanche.
Ce guide permet à tous de rechercher des établissements de soins selon sa tranche d’âge, la spécialité et la pathologie concernée dans une région ou un département donné.
Le résultat se présente sous la forme d’une liste d’établissements, classés de 1 à 3 étoiles, les établissements 3 étoiles étant les mieux recommandés.
Véritable guide de recherche, Guidhospi se base sur plusieurs critères objectifs issus de sources officielles et publiques, dont le PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information)[2].
La méthodologie utilisée permet de répondre aux différentes questions que peuvent se poser un assuré :
- L’établissement a-t-il l’habitude de traiter ce cas ? Indicateur Nombre de séjours
- Est-ce que le séjour durera moins longtemps que ce qui se fait habituellement ? Indicateur utilisant la durée moyenne de séjour
- Est-ce que l’assuré passera une nuit dans l’établissement ? indicateur du taux de chirurgie ambulatoire et d’hôpital de jour
- Est-ce que la durée de séjour est suffisante ? indicateur du taux de ré-hospitalisation à 7 jours (ré-hospitalisation dans les 7 jours suivant la sortie du patient quels que soient la cause de la ré-hospitalisation et l’établissement qui gère le second séjour)
- Est-ce que l’établissement est attractif ? indicateur d’attractivité
Si par exemple, vous avez entre 65 et 75 ans, que vous résidez en Charente-Maritime et que vous recherchez un établissement prenant en charge l’opération de la cataracte, GuidHospi vous permet d’accéder en quelques clics à l’établissement noté 3 étoiles dans votre département :

[1] Source : INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
[2] Sources officielles du GuidHospi : le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH), la Statistique Annuelle des Etablissements de santé (SAE) de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), la Certification de La Haute autorité de Santé (HAS) et la Classification internationale des maladies (CIM10). Ces données sont traitées sur la plateforme sécurisée du Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD).