Comment détecter un cancer de la peau ?

Par Docteur Catherine Solano
Médecin sexologue et journaliste médicale, le Docteur Catherine Solano est expert Santé Carte Blanche Partenaires.

Prendre le temps de regarder sa propre peau dans le miroir (et de demander à un proche de l’observer dans votre dos), c’est une bonne idée pour repérer une anomalie cutanée, mais cela ne remplace pas le coup d’œil avisé du médecin traitant et/ou du dermatologue !

Êtes-vous à risque ?
Avoir pris 4 à 5 coups de soleil douloureux (brûlures du second degré avec des cloques) avant 20 ans, multiplie par quatre le risque de mélanome. Ainsi, les personnes qui ont eu des coups de soleil durant l’enfance, qui ont abusé des cabines de bronzage (à la mode dans les années 80) et/ou des bains de soleil sans être correctement protégées, sont à risque, mais pas seulement. Des antécédents familiaux (parents au 1er degré) multiplient le risque de cancer de la peau par trois. Enfin, les phototypes clairs (peau blanche, yeux bleus, cheveux clairs) encourent plus de risques, mais les peaux mates ne sont pas à l’abri.

Pour qui le dépistage ?
La peau représente en moyenne, une surface de 1,75 m2.Cela fait beaucoup à inspecter et c’est pourquoi la règle est de montrer sa peau (corps entier) au dermatologue une fois par an, en cas de présence de grains de beauté, où qu’ils soient, et ce, sans limite d’âge.

Quand suspecter un possible mélanome ?
Chaque année, 10.000 nouveaux cas de mélanomes (le plus dangereux des cancers de la peau) sont détectés. Si un grain de beauté devient Asymétrique, si ses Bords deviennent irréguliers, s’il change de Couleur, si son Diamètre est supérieur à 5 mm ou s’il Evolue (règle ABCDE), c’est qu’il ne s’agit peut-être pas d’un simple grain de beauté, mais bel et bien d’un mélanome. A montrer sans tarder au dermatologue, car un mélanome diagnostiqué très tôt est guéri par l’exérèse chirurgicale, alors que si on le laisse évoluer, il peut tuer : environ 1.700 Français en meurent encore chaque année.

Et un carcinome basocellulaire ?
C’est le plus fréquent des cancers de la peau (environ 65.000 nouveaux cas détectés chaque année) et il prend volontiers l’allure d’un bouton qui saigne un peu et ne cicatrise pas sur une zone exposée aux UV. Son traitement principal, la chirurgie, reste efficace, car il se développe très lentement.


Source : Sécurité sociale : «mélanome», www.ameli.fr/assure/sante/themes/melanome.

À lire aussi :
– Cancer de l’œil encore diagnostiqué trop tardivement
https://www.carteblanchepartenaires.fr/sante-visuelle/actualites/cancer-de-loeil-encore-diagnostique-trop-tardivement
– Mélanome de l’uvée, connaître les signes d’alerte
https://www.carteblanchepartenaires.fr/sante-visuelle/actualites/melanome-de-luvee-connaitre-les-signes-dalerte

Ce contenu vous intéresse ? Partagez-le :

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut