La semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau se tient habituellement au mois de mai. Des dépistages sont généralement proposés à l’ensemble de la population. La crise sanitaire a quelque peu bousculé le planning cette année ; cela ne constitue pas une raison pour relâcher nos efforts en matière de prévention et de dépistage des cancers de la peau.
Dépister pour augmenter les chances de survie
Le SNDV (Syndicat National des Dermatologues Vénérologues), à l’initiative de la semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau le rappelle : le dépistage est fondamental pour augmenter les chances de survie. Il recommande à tous de pratiquer l’autosurveillance et d’observer de façon régulière ses grains de beauté et sa peau.
Quelques facteurs de risque sont à prendre en compte :
– antécédents personnels ou familiaux de mélanomes,
– phototype cutané de type I,
– plus de 50 grains de beauté,
– expositions solaires intenses,
– modification ou apparition rapide d’une lésion : bouton, plaque…
Ces signes conduisent à consulter un dermatologue, qui établira un diagnostic. S’ils sont dépistés suffisamment tôt, certains cancers de la peau se soignent bien : 90% de taux de guérison pour les carcinomes spinocellulaires et 100% pour les carcinomes basocellulaires[1].
Chirurgie du cancer de la peau : quel établissement choisir ?
Près de 80 000 nouveaux cas de cancer de la peau sont détectés chaque année en France[1]. Si certains cancers sont traités par cryochirurgie ou cryothérapie, d’autres nécessitent une intervention chirurgicale. Et les patients sont souvent perdus dans la recherche d’un établissement de soin.
Pour les accompagner dans cette démarche, Carte Blanche propose un outil en ligne : GuidHospi.
Basé sur des informations et données officielles sur l’hospitalisation (PMSI[2] principalement, ATIH, SAE, DRESS, HAS et CIM10), GuidHospi attribue des étoiles aux établissements hospitaliers selon une pathologie et une tranche d’âge données. Vingt spécialités sont référencées pour accompagner les patients quelle que soit leur situation.
Chaque établissement, public ou privé, est noté (de 1 à 3 étoiles), ce qui correspond à la position de l’hôpital dans le guide selon la pathologie et la tranche d’âge renseignées.
L’utilisateur peut en savoir plus sur chaque établissement en accédant à sa fiche de présentation, qui précise notamment :
– Le nombre de séjours effectués (nombre de patients hospitalisés),
– La durée moyenne de séjour (durée moyenne en hospitalisation complète),
– Le taux de chirurgie ambulatoire et d’hôpital de jour (nombre de séjours inférieurs à une journée),
– Le taux de ré hospitalisation à 7 jours (ré hospitalisation dans les 7 jours suivant la sortie du patient quels que soient la cause de la ré hospitalisation et l’établissement qui gère le second séjour),
– Le taux d’attractivité (notoriété du service en fonction du nombre de patients domiciliés au delà d’une certaine distance).
Un tableau informe également sur les autres pathologies prises en charge par le même établissement, dans la spécialité choisie.
Si par exemple, vous avez entre 16 et 65 ans, que vous habitez en Ile-de-France, dans le département des Hauts-de-Seine, et devez vous faire soigner pour un cancer de la peau, GuidHospi vous permet d’accéder en quelques clics à l’établissement noté 3 étoiles dans votre département :

[1] Source : SNDV -Syndicat National des Dermatologues Vénérologues
[2] Sources officielles du GuidHospi : le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH), la Statistique Annuelle des Etablissements de santé (SAE) de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), la Certification de La Haute autorité de Santé (HAS) et la Classification internationale des maladies (CIM10). Ces données sont traitées sur la plateforme sécurisée du Centre d’Accès Sécurisé aux Données (CASD).pe