Prévenir les maladies de la macula

Dans les pathologies qui touchent la macula, l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir » prend tout son sens. Cette zone de quelques millimètres carrés, indispensable à notre vision fine, s’avère en effet extrêmement fragile et doit donc être préservée. Dépistage précoce et hygiène de vie constituent les deux piliers de la prévention.

L’importance du dépistage précoce

La prévention la plus efficace des maladies de la macula passe par le dépistage précoce. Diagnostiquer et prendre en charge la maladie à ses débuts, idéalement quand elle est encore asymptomatique, c’est optimiser ses chances de préserver sa vision, et donc son autonomie, le plus longtemps possible. En, effet :

  • de nombreux traitements permettent aujourd’hui de ralentir l’évolution des maladies de la macula, et la recherche continue d’avancer dans ce domaine. En outre, une rééducation est possible, là-encore d’autant plus efficace qu’elle est commencée tôt. La vision centrale étant altérée après une pathologie de la macula, la rééducation repose sur des techniques d’optimisation de la vision résiduelle, le recours aux autres sens et l’utilisation éventuelle d’aides optiques ;
  • le dépistage précoce permet également le maintien de l’efficience et de la vigilance intellectuelle malgré l’atteinte sensorielle.

L’hygiène de vie au cœur de la prévention

Concernant la DMLA, la prévention primaire permet de détecter des individus à risque avant les premiers signes de la maladie. Elle vise à recommander à ces patients des mesures préventives fondées sur l’adoption d’une bonne hygiène de vie :

  • sevrage tabagique : chez les grands fumeurs, le risque de MLA et DMLA est en effet multiplié par 3 à 6 ;
  • adoption d’un régime alimentaire préventif riche en certains nutriments, comme :
    •  la lutéine et la zéaxanthine , pigments caroténoïdes présents dans la macula qu’ils contribuent à protéger et que l’on trouve dans certaines légumes (épinards, brocolis, choux et d’autres légumes verts…) ;
    • les acides gras essentiels de la famille des oméga-3 qui sont essentiellement présents dans les poissons gras comme le saumon, le hareng, le maquereau ou le thon et qui sont indispensables au bon fonctionnement des photorécepteurs de la rétine ;
    • la vitamine C (agrumes, fruits rouges…), la vitamine E (avocat, huile d’olive…) et le zinc (coquillages, crustacés, jaune d’œuf, pain complet, légumes secs…) ;
  • pratique d’une activité physique régulière pour éviter la surcharge pondérale.

Pour les personnes souffrant de diabète, la prévention est également essentielle afin de limiter leurs risques de souffrir de complications sur le plan visuel. Le développement de la maculopathie diabétique, principal risque chez ces patients, peut notamment être freiné par un bon contrôle de trois facteurs de risque majeurs : le taux de glucose dans le sang, la tension artérielle et le taux de cholestérol.

Pour plus d’informations sur les Journées de la Macula
Rendez-vous sur https://www.journees-macula.fr/ et trouvez en un clic, le centre le plus proche de chez vous. Certains centres proposent des plages de rendez-vous, d’autres organisent des journées portes ouvertes.

Cet article a été écrit par le Docteur Bruno Assouly.

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