A partir du 1er novembre, la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) s’étendra aux personnes éligibles à l’Aide Complémentaire Santé (ACS). Le scanner fait le point sur la réforme de la CMU-C, le nouveau dispositif et ses impacts.
Pierre François : « Avec la CMU-C, le niveau de ressources des assurés conditionne leur liberté de choix. »
Vice-Président de la Commission des assurances de personnes au sein de la FFA et Directeur général de SwissLife Prévoyance et Santé, Pierre François revient sur la réforme de la CMU-C qui entrera en vigueur le 1er novembre et sur ses implications pour les assurés.
Aide à la complémentaire santé, comment ça se passe ?
Le rôle de l’ACS ou Aide à la Complémentaire Santé est de permettre à tous d’avoir les moyens financiers de se soigner. Dans notre pays, même si vous bénéficiez de la Sécurité Sociale, la santé n’est pas gratuite pour vous. L’Assurance Maladie ne prend en charge qu’une partie des soins de santé. Le reste à charge peut se révéler important. Aussi pour bien se soigner devient-il de plus en plus indispensable d’y associer une complémentaire santé. Problème, tout le monde n’a pas les moyens financiers de se l’offrir. C’est là qu’intervient l’ACS.